Des dinosaures dans le centre de Bruxelles

Quel est le point commun entre les dinosaures, les hommes et les animaux vivant en ville ? Tous se retrouvent dans les différentes expositions du Muséum des sciences naturelles de Bruxelles ! Situé à deux pas du parlement européen, ce musée est désormais connu par une majorité des habitants de la capitale. En effet, avec plus de 38 millions de spécimens, c’est la troisième plus grande collection d’Europe et il possède la plus grande galerie au monde dédiée aux dinosaures. Avec un tel palmarès, le musée ne peut que s’imposer comme l’un des meilleurs de la capitale européenne.

Des salles sur plusieurs étages

Nous accédons à la première salle, celle des dinosaures, et nous ne pouvons qu’être admiratifs face à l’architecture atypique de la galerie. Nous arrivons à une balustrade qui offre une vue plongeante sur l’impressionnant ensemble des squelettes de dinosaures. Un mélange de styles classique et contemporain propose un espace principal particulièrement beau et différent de ce que l’on a l’habitude de voir. La salle est parsemée de moulages de squelettes de dinosaures accompagnés d’informations sur leur mode de vie, les différences entre espèces, comment les os se conservent et sont déterrés, le tout avec des activités ludiques. Mais ce sont ces grandes vitrines contenant de vrais os d’iguanodons venant de Bernissart, un village en Belgique, qui impressionnent le visiteur. Elles sont imposantes et collent parfaitement avec l’architecture. Les os sont bien conservés et le musée en est vraiment fier, on peut s’en apercevoir avec la deuxième salle, située juste au-dessus de la vitrine, qui est dédiée à leur extraction. Cette salle explique comment ils ont été retrouvés, les différentes méthodes d’extraction utilisées et les difficultés subies lors de leur extraction.

De la cellule à l’ours une évolution complexe

Maintenant que nous avons quitté la salle des dinosaures, prenons l’ascenseur direction le quatrième étage pour la meilleure salle, selon moi : la salle de l’évolution. Dans cet espace, en plus d’informations sur les rouages de l’évolution, on découvre comment la vie est passée d’une seule cellule a des êtres complexes tels que nous les connaissons. Mais ce qui est vraiment intéressant, c’est que chaque grosse étape est illustrée à l’aide de fossiles, moulages ou animaux empaillés. En plus d’être agréable à regarder, la salle est l’une des plus instructives, grâce à ses exemples. En parcourant la salle, élaborée de façon linéaire, nous parvenons aux animaux du futur, assez « drôles ». Si nous continuons, nous arrivons au point de départ : les escaliers. Prenons-les, traversons la galerie des dinosaures et nous arrivons à la salle nommée « 250 ans de Sciences naturelles ».

On y traite de l’histoire du musée qui, à la base, était un couvent qui a été transformé en cabinet, puis en zoo, avant d’être racheté par l’état et de devenir le musée que l’on connaît. Elle retrace aussi différentes donations et donne beaucoup d’informations « en vrac ».

La biodiversité dans la ville

Par-delà cette salle se trouve la galerie « biodivercity ». Malheureusement, lors de notre visite, elle n’était qu’en partie ouverte pour cause de travaux. Cette salle traite de la façon dont les animaux ont réussi à s’adapter avec les apparitions et extensions des villes. On y comprend mieux la biodiversité urbaine grâce aux différents spécimens, photos, et films interactifs. Finalement, après avoir retraversé les deux salles précédentes et être repassés par le rez-de-chaussée, nous arrivons à la dernière exposition permanente en date : la galerie de l’homme. La galerie est constituée de deux parties : d’abord l’évolution de l’homme en partant des grands singes, puis l’anatomie humaine. La section sur l’évolution possède des reconstitutions grandeur nature en 3D permettant de vous comparer aux différents hominidés représentant chacun un stade de l’évolution humaine. La partie sur l’homme moderne possède, elle, différents ateliers expliquant comment notre corps fonctionne (maquettes, films interactifs, jeux…) ; elle traite également de psychologie humaine et nous pouvons y réaliser des tests comme sur la pression de groupe. Cette galerie est assez moderne et on sent là une envie de nouveauté de la part du musée.

Notre visite peut se conclure sur l’exposition temporaire (s’il y en a une), ou par des vitrines de différentes pierres précieuses disposées au rez-de-chaussée.

Un musée populaire

Voilà, notre visite est maintenant terminée, le muséum est donc pour moi un très bon musée qui vaut franchement le détour :  pourquoi ? Je vous dirais que le musée est connu de tous les Bruxellois car il est adressé à tous les Bruxellois ! Effectivement, il faut le souligner, le musée possède plusieurs niveaux de lecture : les enfants pourront s’amuser avec les différents stands interactifs tandis que les adultes pourront s’instruire avec des informations allant de choses basiques à des précisions très techniques. Les scientifiques et les particuliers y trouveront chacun leur compte. De plus, Bruxelles étant une ville internationale où se mélangent beaucoup de langues différentes, chaque document du musée est traduit en français, néerlandais, allemand et anglais. Enfin, le musée se rénove chaque année avec des expositions temporaires, ce qui attire toujours ceux qui ont déjà vu et revu le musée.

Sachez également, si vous n’habitez pas Bruxelles, que le musée est visitable sur Google maps mais que, évidemment, il n’aura pas la même saveur qu’en réalité.

Théo D. / S5FR / EEB1 Uccle

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