Anne Frank : une histoire émouvante et incroyable

Le mardi 14 novembre 2017, au Théâtre des Galeries à Bruxelles, une interprétation du « journal d’Anne Frank » a été mise en scène. L’histoire de cette jeune fille a touché des milliers de personnes et finalement une pièce de théâtre a été créé.

Une pièce, deux familles, un docteur, un chat, et dehors : la guerre. Tout cela pour une seule et même raison : les familles sont juives. Une d’entre eux est la jeune Anne Frank. Agée à peine de treize ans, elle et sa famille doivent se réfugier dans une maison au fond dans laquelle se trouve, derrière une étagère, leur cachette. Dans les années quarante, l’Allemagne est dirigée par le terrible dictateur Adolf Hitler, qui a comme but de tuer tous les Juifs du pays. La jeune Anne Frank décrit ses expériences, ses peurs et ses pensées dans son journal intime.

La pièce de théâtre essaye de nous donner une image plus précise et visuelle de cette triste vérité de la première guerre mondiale.

La mise en scène consiste en une table au centre, un canapé à côté et de quelques possibilités de dormir. Très simple, rien qui ne passe pas inaperçu. Pour ces juives, cet endroit est la seule solution pour s’enfuir de la guerre.

La pièce de théâtre est divisée en deux parties avec une pause de 15 minutes.

Dans la première partie on commence à nous montrer la vie quotidienne de ces familles et leurs problèmes en vivant dans des circonstances si dangereuses. Un seul bruit, et tous les habitants de cet endroit pourraient être découverts et déportés dans un camp de concentration. Cela ne signifie qu’une seule chose : la mort. Comparé au livre, les acteurs incarnent les rôles différemment. Anne Frank est vivante et se comporte de manière très infantile. Madame Van Daan est présentée comme une personne plutôt drôle et pas si « méchante » comme on le retient du journal. Peter est introverti et incertain de lui, ce qui est sûrement vrai au début, mais il aurait pu changer plus au long du temps. Les autres personnages comme le père, la mère, Miep et Monsieur Van Daan ont plus de ressemblance avec l’original.

Dans la deuxième moitié, la chose qui n’est pas mise en valeur, est l’évolution qu’Anne Frank a suivie pendant les deux années de peur et de souffrances. Dans le journal, on remarque son changement d’enfant à presque adulte, ce qui n’est pas le cas dans la pièce. Pourtant, la deuxième partie est plus émouvante que la première. Après de longs mois, de longues années dans leur cachette, on sent littéralement le soulagement des Juifs quand le message de la liberté a été déclaré. Les cris de joie résonnent dans toute la salle.

Pour conclure, la pièce avait des parties émouvantes mais on aurait pu rester plus proche du livre en respectant les caractères des personnages et ne pas exagérer en quelques points. On aurait aussi pu transmettre plus d’émotion par rapport à la mise en scène. Pourtant, une histoire comme celle d’Anne Frank est difficile à mettre en scène et le travail des acteurs est donc difficile à juger. Les opinions divergent très fort à ce sujet et il est important de se faire sa propre image en regardent la pièce.

Antonia Siebert et Fiona Tenhagen, S5

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