Coronavirus : attention, menace épidémique !

Tout le monde en parle ! Un nouveau mais cependant menaçant type du Coronavirus (signifiant « virus à couronne », en latin) a fondu sur la Chine : le « 2019-nCov ». La ville de Wuhan aurait été la première victime de cette étrange grippe en début décembre 2019, répandant la maladie et la peur sur les habitants.

La Chine, touchée

Malgré toutes les précautions prises par le gouvernement chinois afin d’éviter toute propagation et aggravation de la situation, ces mêmes syndromes du virus (à savoir fièvres, essoufflements et toux) ont récemment été détectés sur le sol français. Les cinq cas de contamination sont bien évidemment gardés sous surveillance, dans des hôpitaux chargés de prendre soin d’eux.

En Chine, affolé en raison de la croissance toujours incontrôlée du nombre de contaminés s’élevant aujourd’hui aux alentours de 2 500 et plus de 100 morts environ, l’État a entamé la construction accélérée de deux principaux hôpitaux consacrés spécialement au traitement, ou du moins à la mise en quarantaine du plus de gens touchés possible.

Un ennemi microscopique

Cette menace nous étant invisible à l’œil nu est d’autant plus surprenante qu’elle possède une période d’incubation de dix à quinze jours, avant d’enfin se manifester. Les personnes infectées ignorent qu’elles le sont avant d’en développer les symptômes, et en interagissant avec d’autres, le transmettent plus loin.

Bien que les causes de l’apparition de ce fléau « ravageur » qu’est le Coronavirus 2019-nCov restent encore inconnues, les scientifiques en ont classifié plusieurs types. Ils infectent tous essentiellement les voies respiratoires chez les oiseaux et mammifères, d’une manière presque semblable à la grippe ou la pneumonie ordinaire. Mais le virus, qui leur ressemble, est plus à craindre qu’elles. Il est considéré comme plus dangereux, car représente plus de risques pour la vie des personnes affectées, et se trouve être plus contagieux. Il se transmet par les mêmes moyens que n’importe quel germe : par la mauvaise hygiène, la voie respiratoire, mais également par les éternuements, la salive ou les postillons.

Remèdes peu efficaces

Les antibiotiques ne sont pas efficaces contre le progrès de la maladie, car elle est virale ; les traitements en sont donc plus complexes et plus chers. À l’heure actuelle, aucun vaccin sûr à plus de 50% n’a été découvert par les chercheurs. Cependant, les mesures de sécurité, de propreté et d’hygiène nécessaires au contrôle de la maladie sont indispensables dans les hôpitaux.

Marie Vasiliu-Bolnavu / S3FRA / EEB1 Uccle

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.