MUNUCCLE 2024 : Un engagement pour la lutte climatique et la justice écologique
Du 7 au 9 novembre 2024, le MUNUCCLE se tiendra au centre Borschette à Bruxelles, autour du thème inédit : « 2030 : quelles actions mener dans notre monde dystopique ? ». Cette année, l’événement plonge les participants dans un scénario futuriste pour imaginer les défis que pourrait affronter la planète dans quelques années. Face à ces enjeux, de nouvelles commissions ont été créées, dont une initiative prometteuse : la « Cour internationale de justice climatique ».
Un scénario climatique préoccupant en 2024
D’après le scénario proposé par le MUNUCCLE, la situation climatique en 2030 semble atteindre un point critique. La déforestation s’accélère, notamment en Amazonie, et la température mondiale a déjà augmenté de 2°C. De plus, les catastrophes naturelles deviennent de plus en plus fréquentes, menaçant même des îles entières de disparaître. Face à cette situation, deux courants apparaissent : d’un côté, des mouvements climato-sceptiques, et de l’autre, des écologistes plus radicaux, qui envisagent des actions extrêmes.
Ce scénario, bien que fictif, met en lumière des défis bien réels auxquels le monde pourrait être confronté dans un futur proche. Le MUNUCCLE, à travers ce thème, cherche à sensibiliser les participants aux conséquences d’une inaction prolongée face au changement climatique. C’est dans ce contexte qu’est introduite la « Cour internationale de justice climatique », une commission centrale pour aborder ces questions d’inégalités environnementales.
La Cour internationale de justice climatique : un pas vers l’équité
Les conséquences du changement climatique ne se répartissent pas de manière égale. Les pays les plus vulnérables, souvent les moins développés, sont les premiers touchés par les catastrophes, bien qu’ils ne soient pas les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre. Ce sont les grandes puissances industrielles qui, historiquement, ont contribué le plus au réchauffement climatique, tout en subissant moins ses effets.
Pour répondre à cette injustice, le MUNUCCLE a proposé la création d’une « Cour internationale de justice climatique ». Cette nouvelle commission permettra aux États, aux régions touchées et aux ONG de porter plainte contre les responsables des dommages climatiques, qu’il s’agisse de pays ou de grandes entreprises. L’objectif est de tenir ces acteurs pour responsables et de les obliger à contribuer financièrement et moralement aux efforts pour aider les nations vulnérables.
Cette initiative ouvre ainsi la voie à une meilleure équité climatique, en permettant aux pays les plus touchés de se défendre face aux grandes puissances industrielles. C’est une démarche qui vise à assurer que ceux qui souffrent le plus des conséquences du changement climatique reçoivent le soutien nécessaire.
Un appel à la justice climatique
En 2024, le MUNUCCLE montre qu’il est plus que jamais conscient des enjeux climatiques actuels. Avec cette nouvelle commission, il met en avant la nécessité d’une justice climatique internationale, où les responsabilités seraient mieux partagées. Face à un futur incertain, cette initiative incarne une réponse concrète aux inégalités qui perdurent dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Le MUNUCCLE invite ainsi les participants à réfléchir aux actions à mener dès aujourd’hui pour éviter un scénario aussi sombre que celui proposé pour 2030. La « Cour internationale de justice climatique » représente un pas important vers un futur où les pays les plus touchés ne seraient plus laissés de côté. Camille Daeubert, TEC du Lycée Hugues Capet – Senlis