Pourquoi faire le choix de l’anglais au MUNUCCLE ?

Tout comme les véritables Nations-Unies, la modélisation bruxelloise (MUNUCCLE) est composée de différents comités, et j’ai choisi de vous parler de l’UNESCO. Pourquoi ? Eh bien, car des 8 comités, c’est le seul à être en anglais. J’ai donc pensé qu’il serait intéressant de vous faire part des raisons qui peuvent pousser les délégués et présidents à choisir ce comité, ainsi que des enjeux de communication liés à ce choix.

Pourquoi avoir choisi un comité anglais ?

A cette question, on m’a répondu que de nombreuses personnes avaient plus de facilités en anglais qu’en français, ce qui paraît normal, au vu de l’enjeu européen et international de cette conférence. De plus, il est bien plus facile de trouver des termes précis, spécifiques et techniques, ainsi que des documents concernant les pays du comité et leur position sur le sujet en question. Cela peut donc faciliter les débats et permettre une communication plus fluide. Les présidents, quant à eux, viennent de lycée où le français n’est pas forcément la première langue enseignée, et ce comité anglais s’est révélé être une véritable aubaine.

Pensez-vous que les enjeux et objectifs d’un comité anglophone soient différents de ceux des comités français ?

Pour de nombreux délégués, la différence ne se situe pas tant dans les objectifs, car ils se battent pour la même chose que les autres, soit la protection de la paix et de la justice (entre autres), mais la manière de travailler peut présenter quelques spécificités. En effet, ce comité présente un aspect multilatéral que l’on ne retrouve pas autre part, et, selon les présidents, il est sans doute le plus divers comparé aux 7 autres. Un délégué a également soulevé l’idée que certains se retrouvaient peut-être plus dans les enjeux car ils étaient eux-mêmes d’origine britannique, ou du moins, anglophone, et cela peut s’entendre. Mais globalement, on note que le fait que l’UNESCO soit en anglais n’empêche pas le partage des mêmes idées et du même état d’esprit.

La langue est-elle une barrière ?

Bien au contraire ! La communication est plus facile, car pas mal de personnes sont plus à l’aise en anglais qu’en français, et cela permet de toucher plus de monde et d’avoir un impact plus universel. Les quelques problèmes qui peuvent se poser sont plus au niveau de la rédaction ou de la traduction, mais ils restent minimes. Il y a pas mal de challenges, qui sont contrebalancés par le nombre d’avantages de cette expérience, qui permet de s’ouvrir et de s’exercer à la pratique de cette langue internationale dans un contexte différent de celui scolaire. La langue n’est pas forcément une barrière ; et puis, si on est dans un comité anglais, c’est qu’on l’a choisi : cela montre bien que pour les élèves concernés, la communication en anglais est bien plus facile que la communication en français.

Que pouvez-vous retirer de ces expériences ?

Les débats en anglais peuvent présenter des difficultés au niveau du vocabulaire, mais sont globalement un meilleur exercice qui pousse à sortir de sa zone de confort, car il n’y a plus la possibilité de se « reposer » sur sa langue maternelle comme dans les comités bilingues, ou alors de ne parler que dans une langue avec laquelle on est totalement à l’aise. En conclusion, faire le choix du comité anglais, c’est se pousser à essayer de nouvelles choses et à explorer de nouveaux horizons.

 “Why choose an English-speaking committee at the MUNUCCLE?”

Just like the real United Nations, the Brussels model (MUNUCCLE) is made of different committees, and I’ve chosen to tell you all bout UNESCO. Why? Well, because out of the 8 committees, it is the only English speaking one. Therefore, I thought it would be interesting to share the reasons behind this choice, whether it be for the delegates or the presidents, as well as the challenges linked to communication.

Why choose this committee?

When I asked this question, I was answered that a lot of people had more ease speaking in English compared to French, which seems quite normal when you think about it, regarding the European and international range of the conference. Furthermore, it is easier to find specific, precise and technical terms, as well as documents concerning the specific position of the country on the problematic of the committee. The presidents come from a school in which French isn’t necessarily the main language being taught, so this English-speaking committee was a true opportunity for them.

Do you think that the objectives and challenges here are different from a French committee?

For a lot of delegates, the difference doesn’t really lie in the objectives, because they all fight for the same things, like the protection of peace and justice (for example), but in the way the committee works. UNESCO offers a multilateral aspect that you can’t find anywhere else, and, according to the presidents, it is maybe the most diverse one. A delegate raised the idea that some people might find themselves more represented because they themselves come from English speaking countries. Even though those delegates don’t communicate in the same language as the rest, it doesn’t stop them from sharing the same mind-set and the same ideas.

Is the language a bareer?

Not at all! Communication is actually easier, because quite a lot of people feel more confident in English, and it allows the information to be more universal and to reach more people. The few problems that can be encountered are the ones that imply translation and redaction, but they’re quite minimal. This choice of committee comes with its own share of challenges, themselves followed by quite a lot of advantages. This experience allows the delegates to familiarize themselves with the practice of English in a context that isn’t scolar.

What can you take from this experience?

The debates in English can be a bit more difficult regarding the vocabulary, but overall, they’re a better exercise which can push people out of their comfort zone, because you don’t have the possibility of relying on your natal language like in a bilingual committee, or of only speaking in a language in which you’re naturally very at ease. In conclusion, choosing an English committee, it’s forcing yourself to try new things and explore new horizons.

Merlier Camille / Terminale 4 / Notre Dame des Victoires, Voiron

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