Le Blob, une espèce phénomène

Quelle est donc cette créature visqueuse, informe, effrayante et qui mange tout ce qu’elle voit, issue du fameux film “The Blob” sorti en 1988 et réalisé par Chuck Russell ? Connu sous le nom du “Blob”, le Physarum Polycephalum est une espèce unicellulaire de myxonète capable de se reproduire à l’infini.

Ce petit être inoffensif pour l’homme se retrouve essentiellement dans les sous-bois, dans les environnement frais et humides tels que les forêts, il se cache entre les tapis de feuilles mortes et les bois. Confondu souvent avec de la mousse, on le reconnait grâce à sa couleur jaunâtre. La mousse est un véritable antagoniste pour lui. Cette proie des limaces se nourrit essentiellement de bactéries, d’autres microéléments et, en laboratoire, il raffole des flocons d’avoine.

Le Blob étant unicellulaire, il échappe à toute catégorie et n’est donc ni un animal ni une plante ni un champignon mais il respire, mange, avance et se reproduit. Les scientifiques y trouvent trois grandes catégories qui compliquent la définition d’un seul genre pour cet être. Il a la particularité de produire des pigments comme une plante, il se déplace et se nourrit comme un animal à l’allure de 1cm/h mais en cas de faim, il arrive jusqu’à 4cm/h en élargissant sa membrane, et il se reproduit par spores comme un champignon. Il existe 720 types sexuels contrairement aux 2 types sexuels qui existent chez les animaux, c’est une espèce qui se reproduit de façon sexuée.

Un génie sans cerveau ?

Cet organisme ne cesse d’étonner les scientifiques en premier car il n’est composé que d’une seule cellule et donc il n’a pas de cerveau, il est presque immortel et il est très intelligent. En effet, le blob a la particularité de se reproduire à l’infini, résistant à tout type de température. Le physarum peut être également découpé car il a la facilité de cicatriser très vite, il faut environ 2 minutes pour qu’il cicatrise et que chaque morceau reprenne une nouvelle vie.

Suite à une expérience mené à l’université de Hokkaidō au Japon, le blob serait capable de reproduire un réseau comme celui du métro japonais. Confronté à d’autre expériences, il est doté d’une mémoire et il sait par exemple retrouver son chemin et de résoudre la complexité des labyrinthes. Lors de fusion de 2 organismes, celui qui a le plus d’expérience transmettra à l’autre les informations sur différentes procédures.

Fun fact

Cependant, il n’a commencé à impressionner les scientifiques que depuis 2019. Ce phénomène a pris une grande ampleur, popularisé par l’astronaute Thomas Pesquet qui a embarqué avec lui 4 blobs dans l’espace vers la SSI (station spatiale internationale) le 22 avril 2021. Il le popularisera avec l’hashtag élève ton blob. Depuis il a pris une grande ampleur et le blob s’est retrouvé assez rapidement sous les sapins de noël. « Les enfants peuvent les élever, s’en occuper de manière ludique, cela suscite la curiosité car c’est très visuel et il peut doubler de volume » souligne Arnaud Peyron dans un article du magazine Le Parisien. Les blob shops notamment, qui ne vendait que 1 blob par semaine il y a quelque temps, ont multiplié leurs ventes par cent lors des fêtes.

Gabriella Senyoni (S7IT) / EEB1 Uccle

https://digital.playbacpresse.fr/article/4-blobs-a-bord-de-liss-avec-thomas-pesquet
https://www.goodplanet.info/2021/04/13/audrey-dussutour-specialiste-du-blob-le-blob-peut-montrer-une-certaine-forme-dintelligence/
https://www.nytimes.com/2010/01/26/science/26obmold.htmlhttp://images.math.cnrs.fr/Calculer-sans-neurone.html?lang=fr

2 pensées sur “Le Blob, une espèce phénomène

  • 17 février 2022 à 14 h 20 min
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    on a devant nous l’espèce extraterrestre qui envahira le monde

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